Il existe un tas de bonnes raisons d’apprendre à déguster le vin comme un pro : cela permet de connaître ses propres goûts... et dégoûts, et d’apprendre à apprécier la complexité du vin sur le plan gustatif. Cela permet de mieux accorder les vins avec les aliments. Enfin, le vin offre tout un univers à explorer, avec son histoire, sa culture, sa science et son savoir-faire. À la base, déguster le vin en pleine conscience au lieu de le boire tout bonnement, cela permet de mieux vivre l’instant présent.

La dégustation commence par les yeux. Appréciez l’apparence du vin, sa clarté (est-il transparent ou opaque?) et son intensité (de pâle à profonde). Observez sa robe : celle du blanc varie de paille/citron à doré/ambré; celle du rosé peut être plus ou moins rose ou orange; celle du rouge oscille entre le violet/rubis et le grenat/mordoré. Un petit conseil : une nappe ou une serviette blanche peut servir d’arrière-plan pour jauger la couleur du vin.

Ensuite, humez le vin que vous aurez versé dans un verre. Cela sert à évaluer sa condition, l’intensité de ses arômes et la nature de son bouquet : est-il fruité, floral, épicé, végétal ou boisé? Prenez une petite gorgée. Quelle impression produit le vin en bouche? Est-il sec, doux, vif, acide? A-t-il beaucoup de corps? Après l’avoir avalé, sentez-vous une myriade de saveurs persister sur la langue? Il y a tant à découvrir... et ce n’est qu’un début!

Les blancs secs (surtout ceux qui sont boisés et richement texturés comme le chardonnay et le viognier) devraient être servis entre 10 °C et 13 °C, ce qui représente un séjour de 60 à 90 minutes dans un réfrigérateur normal à 4 °C ou de 20 minutes dans un bac d’eau glacée ou au congélateur. Les mousseux et les blancs très vifs et légers sont à leur mieux entre 7 et 10 °C, donc après deux heures au réfrigérateur ou une demi-heure au congélateur ou dans un bac d’eau glacée. Si votre vin blanc a été refroidi au réfrigérateur, laissez-le reposer 15 à 30 minutes à la température ambiante pour en faire ressortir toutes ses saveurs et tous ses arômes.

Bon à savoir : les rouges légers (à base de gamay comme le beaujolais), de cépage corvina (comme le valpolicella) ou même le pinot noir peuvent être réfrigérés à 12 °C (environ 30 minutes au réfrigérateur) pour qu’ils déploient leurs notes fruitées et florales. Pour en savoir plus, consultez notre petit guide du service. 

La LCBO a publié des lignes directrices utiles qui vous aideront à déterminer les bonnes quantités. Par exemple, une bouteille de vin standard de 750 mL donne cinq verres de 150 mL (environ 5 onces). Une bouteille d’un litre donne sept verres, et le format magnum (1,5 litre), dix ou onze verres.

Un verre de vin contient en moyenne à peu près 110 calories. Les calories du vin proviennent du sucre qui reste après la fermentation du jus de raisin et de la teneur en alcool du vin. Le sucre donne quatre calories par gramme, et l’alcool, sept. Les vins secs et à faible teneur en alcool contiennent donc moins de calories. Le champagne sec et le pinot grigio contiennent environ 100 calories par verre. Les blancs demi-secs et les rouges plus corsés, comme le malbec, le zinfandel, le cabernet sauvignon et le shiraz contiennent environ 120 calories par verre. Le vin de table doux peut contenir jusqu’à 200 calories.

Le vin aux épices classique est un rouge corsé, d’assemblage ou non, qu’on a aromatisé avec des agrumes et des épices. Verser 750 mL de vin dans une casserole de taille moyenne, ajouter une clémentine ou une orange, huit clous de girofle entiers, un bâtonnet de cannelle et un anis étoilé. Mettre à mijoter à feu mi-doux en remuant. Pour donner un goût plus sucré, on ajoute 60 à 125 mL (¼ à ½ tasse) de miel ou de sirop d’érable, au goût. Laisser chauffer environ 10 minutes, le temps que le mélange dégage de la vapeur, mais sans le faire mijoter. Servir le vin aux épices dans des tasses et garnir de bâtonnets de cannelle et de tranches d’orange. Donne huit portions.

C’est un vin auquel on a jouté un alcool (généralement à base de raisins). En voici quelques exemples : le porto, le madère, le marsala, le moscatel, le xérès et le vermouth. Qu’il soit sec ou sucré, le vin fortifié est embouteillé jeune ou encore, vieilli en fût pour lui conférer peu à peu des saveurs délicieusement complexes. Pour en savoir plus sur le vin fortifié et les accords possibles, lisez ceci.

Pour confectionner un Whisky Sour classique, on a besoin de 60 mL (2 oz) de Bourbon (ou d’un whiskey d'assemblage irlandais ou de whisky canadien). Remplir un shaker de glaçons et y mettre le whisky, 15 mL de jus de citron frais et 15 mL de sirop de sucre*. Secouer vigoureusement pendant au moins 20 secondes pour refroidir la boisson avant de la passer dans un verre à whisky refroidi qu’on aura rempli de glaçons. Décorer d’une rondelle de citron et d’une cerise au marasquin. Jetez un coup d’œil à notre vidéo pratique ici.

* Pour préparer un sirop simple, amener à ébullition 250 mL d’eau dans une petite casserole. Ajouter 250 mL de sucre granulé et remuer pour le faire fondre. Laisser refroidir. Le sirop se conservera au réfrigérateur jusqu’à deux semaines dans un récipient hermétique.  

Produite dans cinq régions mexicaines, la tequila est distillée à partir d’une variété d’agave appelée Weber Blue. Elle peut être faite à 100 % d’agave (ce qui est toujours indiqué sur l’étiquette) ou être « mixto », à savoir faite d’un mélange d’agave et d’autres sucres fermentescibles.

La tequila blanche, appelée blanco ou silver, est mise en bouteille peu de temps après la distillation. La tequila reposado est vieillie en cuve de chêne pendant 2 à 12 mois. La tequila or ou gold, est soit vieillie sous chêne pour lui impartir sa robe et sa saveur particulières, soit composée d’un assemblage de tequilas vieillies et non vieillies. La tequila añejo est vieillie en fûts de chêne pendant un à trois ans, et la tequila extra-añejo, plus de trois ans.

Notre Collection Tequila offre des tequilas à siroter et tout ce qu’il vous faut pour créer les meilleurs cocktails à base de tequila.

On fabrique la vodka avec des céréales (blé, orge, maïs, seigle), des pommes de terre, des betteraves, des raisins, des produits laitiers (à savoir les solides qui contiennent du lactose ou du sucre de lait, ce qui est le cas de la Vodkow, par exemple) ou pratiquement n’importe quel produit agricole! Il en résulte des nuances subtiles au plan des arômes et de la texture. Distillée à un niveau extrêmement élevé d’alcool pur pouvant atteindre 90 % d’alcool par volume, la vodka est ensuite diluée pour être embouteillée à environ 40 %. Lorsqu’elle n’est pas vieillie en barrique ou aromatisée, les impuretés de la vodka sont très apparentes, ce qui fait qu’elle est normalement distillée à maintes reprises pour créer un alcool net et neutre. L’eau utilisée pour diluer la vodka peut également influencer sa texture, son arôme et son caractère.

Quelle que soit sa couleur, le rhum est fait de canne à sucre et de sous-produits (jus, sirop, sucre, mélasse) de la canne à sucre. Le rhum blanc ou clair n'est pas vieilli ou ne l’est que très peu de temps en barrique. Souvent, il sert à confectionner des cocktails à base d’alcool limpide, comme le mojito. Le rhum ambré est doté d’une robe plus foncée qui provient normalement du vieillissement en barrique. Il révèle des notes de caramel, de vanille et d’épices qui se marient très bien avec le soda gingembre ou le cola. (Certains producteurs ajoutent du caramel.) Le rhum brun, un rhum corsé, est vieilli en fût, parfois très longtemps. Pour déguster ses saveurs robustes (figue, raisin sec, cannelle, caramel écossais), il est préférable de le boire pur ou sur glace, comme on le ferait avec un excellent cognac. Les rhums épicés sont des rhums ambrés ou bruns qu’on a sucrés et aromatisés aux épices. Ils peuvent servir à préparer des boissons hivernales typiques, comme le lait de poule, le vin aux épices ou le cidre chaud.

Consultez notre Collection Rhum pour découvrir toute notre gamme de rhums de première qualité.

Les amateurs de whisky tendent à le boire pur et à température ambiante, ou ils y ajouteront peut-être une goutte d’eau pour en libérer les arômes et les saveurs. Les glaçons risquent de masquer ou de diluer les saveurs du whisky, mais il est possible d’ajouter à son verre un gros morceau de glace (au lieu de glaçons ou de glace pilée) ou des glaçons secs pour refroidir la boisson sans la diluer. Bien sûr, le whisky sert d’ingrédient de choix pour de nombreux cocktails. Et pourquoi ne pas l’essayer dans une sauce barbecue pour accompagner les côtes levées?

Le gin est un alcool neutre généralement produit à partir de céréales. Il est aromatisé avec des végétaux tels que des épices, des racines, des graines, des herbes et des baies, mais le principal aromate doit toujours être le genièvre. Le London Dry est un style de gin pouvant être fabriqué ailleurs qu’à Londres, mais dans lequel ni sucre ni arôme ne peut être ajouté après la distillation. Visitez notre Collection Gin pour obtenir plus de renseignements, des recommandations de gins de qualité et des recettes pour préparer de délicieux cocktails.

C’est une bière fabriquée par une microbrasserie, indépendante dans bien des cas, qui utilise des techniques traditionnelles pour créer des bières authentiques aux saveurs bien particulières. Une microbrasserie peut produire des styles classiques ou moins connus de bières traditionnelles, ou créer de nouvelles bières contemporaines. Consultez notre Guide des styles de bière pour trouver des bières qui sont susceptibles de vous plaire.

Une bière standard de 340 mL (12 oz) à 5 % d’alcool par volume contient environ 150 calories. Les styles de bière à plus forte teneur en alcool, comme la IPA, peuvent contenir jusqu’à 170 calories. Moins alcoolisées, les bières légères contiennent environ 100 calories. Les bières plus foncées contiennent parfois plus d’alcool et donc plus de calories, mais pas toujours. La Guinness Draft, par exemple, une stout noire, a un peu plus de 4 % d’alcool par volume, mais ne contient que 125 calories par portion de 340 mL (12 oz).

La plupart des fûts standards d’Amérique du Nord contiennent 58,7 litres : cela représente 165 bouteilles ou canettes de 340 mL (12 oz), ou encore 124 pintes (une pinte = 473 mL). Les bières européennes sont souvent dans des fûts de 50 litres qui donnent 140 verres de 340 mL ou 105 pintes. Un petit fût (tonnelet) de 30 litres donne 82 bières standards ou 62 pintes. Les barillets (de Heineken, par exemple) contiennent cinq litres, soit environ 10 pintes ou 14 verres.

À la base, une bière est faite de quatre principaux ingrédients : orge (ou autre céréale), eau, houblon, levure. Pour commencer, l’orge est maltée (donc, les grains sont germés puis séchés au four) en vue du brassage. Le malt est ensuite écrasé ou cuit à l’eau tiède pour créer un liquide sucré qu’on appelle le moût. Le moût est bouilli avec du houblon aromatisant et puis, à la dernière étape, il est fermenté avec de la levure, ce qui crée l’alcool et donne la bière au final.

Il y a une multitude de styles et de traditions de brassage qui varient d’une région à l’autre. Pour simplifier, mentionnons-en deux : les ales (la bière repose à température ambiante pendant que la levure se nourrit du sucre du moût, dégageant du CO2 et de l’alcool) et les lagers (même processus de fermentation, mais à température plus basse faisant que le processus dure plus longtemps).

Vérifiez la date de péremption (« meilleur avant le ») qui figure sur les bouteilles et les canettes. Le produit est « meilleur » quand il est consommé frais. Si les bouteilles ou canettes restent à température ambiante, on peut boire leur contenu quatre mois ou plus après l’achat, et on peut les garder jusqu’à huit mois au réfrigérateur ou dans un endroit frais. La bière pression ou artisanale se conserve deux ou trois jours au réfrigérateur dans une bouteille en verre bien fermée. Il faut garder la bière à l’abri de la lumière pour éviter les rayons UV qui risquent de déclencher une réaction chimique et de produire un arrière-goût âcre, d’où l’utilisation de canettes ou de bouteilles en verre foncé.

À la base, une bière est faite d’orge, d’eau, de houblon et de levure. Et c’est tout! Le goût de la bière dépend de chaque ingrédient et de la méthode de production utilisée. Certains brasseurs se servent de céréales différentes – maïs, seigle, riz, blé, avoine – pour produire différents types de bière. Certains styles font appel à d’autres ingrédients aromatisants comme les fruits ou les fines herbes.